Gardarein : une entreprise bien charpentée

Fondée il y a presque 100 ans en plein cœur du Périgord Noir, l’entreprise familiale Gardarein est un des leaders de la fabrication de charpentes dans le Sud-Ouest. Une belle histoire de famille, en constante évolution, pour s’adapter aux demandes d’une clientèle exigeante. Rencontre sans langue de bois avec Matthieu Gardarein qui gère désormais l’entreprise avec son frère Marc.

Créée en 1928, l’entreprise périgourdine Gardarein a le bois dans les veines ! Aux commandes, Matthieu et Marc Gardarein, quatrième génération du nom, qui ont repris le flambeau en 2009. « Notre cœur de métier, c’est la charpente industrielle, mais nous avons développé la fabrication d’ossatures bois, de charpentes traditionnelles et de produits complémentaires. On ne fait que du sur mesure ! Depuis 2009 nous nous concentrons exclusivement sur la fabrication pour les artisans ou les constructeurs. »

Entre savoir-faire et innovation

Ce savoir-faire, qui se transmet de génération en génération, n’empêche pas l’innovation : « Nous ne sommes pas les seuls sur le marché de la charpente, mais ce qui nous distingue de la concurrence, c’est notre offre plurielle, précise Marc Gardarein. Ossatures de maisons bois, transformation de poutres composites, mais aussi isolation, bardages, lambris, ou encore caissons de toiture industrialisés : Gardarein a su se diversifier au fil des années pour mieux répondre aux attentes de sa clientèle.  « Pour continuer à exister, il faut sans cesse se renouveler. Notre ADN, c’est la diversification, la réactivité et la souplesse. Chaque commande est traitée de façon personnalisée. Nous avons des process industriels, mais nous restons avant tout des artisans. » 

35 collaborateurs et 7 millions d’euros de chiffre d’affaires

Résultat des courses : un chiffre d’affaires annuel de 7 millions d’euros, pour 35 collaborateurs. Pour y arriver, l’entreprise installée à Pazayac (24) s’appuie sur des logiciels métiers de pointe couplés à plusieurs machines à commande numérique. « Elles nous permettent d’améliorer la rentabilité et de garantir une qualité de découpe à la fois supérieure et constante, » précise Matthieu Gardarein.

Si Gardarein a investi dans la technologie pour améliorer ses process, l’entreprise est aussi engagée dans la préservation de l’environnement. Dans ses ateliers de 5000m2, toutes les machines de production sont reliées à un système de centralisation des déchets. « Nous récupérons les chutes et copeaux afin de chauffer un atelier où l’on fabrique des poutres avec un procédé de collage qui exige une température régulée obtenue grâce à nos propres déchets. »

Banque Populaire : partenaire historique

Entreprise familiale, Gardarein n’oublie pas de grandir. C’est ainsi qu’en 2018, l’entreprise de charpentes a repris 2 sites de production du groupe « Charpentes Françaises » : CIB à côté de Bergerac (24) et CIAL à côté d’Angoulême (16) avec comme objectif de renforcer le rayonnement géographique et d’être au plus près des clients : « Nous sommes devenus un acteur incontournable du secteur dans le grand Sud-Ouest tout en restant une société familiale et indépendante. »

Prix de l’Économie Néo Aquitain de la Transmission, Gardarein se caractérise par la fidélité à l’héritage familial. Le même esprit anime les deux frères à l’heure de choisir leur partenaire bancaire : « La Banque Populaire était déjà celle de nos parents et nous l’avons conservée comme partenaire. Nous ne pouvons que nous en féliciter quand on voit comment ils nous accompagnent dans nos projets. »

Sandrine Lecuras, conseillère Banque Populaire de Gardarein témoigne : « Gardarein, c’est une entreprise familiale dont les dirigeants actuels Mathieu et Marc représentent la 4e génération.

Elle propose à ses clients des solutions innovantes pour la conception et la fabrication, en Dordogne, de tous produits de structure pour la construction bois.

Ses atouts sont multiples : Gardarein se caractérise par son savoir-faire, une expertise depuis 90 ans, un fort ancrage territorial, la maîtrise de l’ensemble de la chaîne : on ne peut qu’adhérer et suivre leur évolution de près ! ».